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Highlights

Raoul Dufy (1877-1953), "Promenade sur la jetée de Sainte-Adresse", c.1924, huile sur toile, signée, 60x73 cm 

Provenance: Vente Belval, Aix-en-Provence, 24 février 1942, no. 128; Galerie Moos, Genève; Collection privée suisse depuis les années 1940, puis resté dans la même famille jusqu'à ce jour 

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Bibliographie: Maurice Lafaille, Raoul Dufy, catalogue raisonné de l'œuvre peint, tome II, Editions Motte, Genève, 1973, p. 231, no. 696, ill.

Sainte-Adresse est une petite commune située au Nord du Havre, lieu de villégiature favori des Havrais. C'est dans cette commune paisible que Dufy, originaire du Havre viendra se resourcer tout au long de sa vie, et peindra ses plus importantes marines: «Promenades au bord de la mer », «Baie de Sainte-Adresse», «L’entrée du port», «Régates». Beaucoup de peintres ont été attirés par cet endroit bucolique situé à l'estuaire de la Seine non loin de Paris : Turner, Monet, Marquet, Pissaro, Boudin… 

C'est en 1919, à Vence, que la peinture de Dufy acquiert son style reconnaissable entre tous, dans des paysages aux couleurs éclatantes, au dessin musical tout en boucles et arabesques. En décalant le trait noir du dessin et les aplats colorés, dans un effet évoquant les estampes, l’artiste donne un surcroît de vitalité à ses compositions.

Cette œuvre de 1924 en est une parfaite illustration. Elle se situe après sa première grande rétrospective en 1921 à la galerie Bernheim-Jeune où le talent de l'artiste a été consacré et s’inscrit dans une période de maturité artistique. 

D’une étonnante modernité pour l’époque, elle marque le tournant pris par Dufy vers une peinture dont le dessin est plus libre, et qui a fait sa renommée. Les scènes de bord de mer sont un de ses thèmes de prédilection, elles racontent avec poésie les plaisirs d’une balade dans une atmosphère voluptueuse. Les détails superflus sont supprimés, une place prépondérante est donnée à la mer pour privilégier une vision idéalisée. Pour l’artiste, « suivre la lumière du soleil est une perte de temps ». La lumière est traduite par les touches lumineuses claires, se moquant de tout réalisme, la « couleur-lumière ».

130000
Jean-Baptiste-Camille Corot (1796-1875), “Le passage du gué”, vers 1873-1874, huile sur toile, signée, 46,5x55,5 cm

Lettre d'authenticité de Martin Dieterle et Claire Lebeau, réf. 7228, du 04.11.20 

Provenance: Collection M. de Lussy, France; Arnold & Tripp, no. 8257; Acquis du précédent par M. Fayard le 8 mars 1918; Vendu par Tédesco Frères à Paul Rosenberg; Vendu en Suisse en 1956; Collection M. Henri Vulliet et Baumann-Schindler, Suisse
90000
Pierre Bonnard (1867-1947), Promenade des nourrices, frise des fiacres, 4 lithographies en 5 couleurs montées en paravent de 4 volets, 1899, monogrammé P.B. en bas à droite du 3e panneau au crayon, 146x44 cm (le panneau) et 149x189 cm (dimensions totales)

Historique: Vente Christie’s Londres, 24.11.1970, lot no. 166

Littérature: Bouvet, Francis, "Bonnard: l’œuvre gravé", Paris, Flammarion, 1981, une planche similaire est reproduite sous le no. 55, pp. 70-71 et décrite p. 68.

A figuré à l'exposition "De Munch à Tiffany, Lumière sur la collection Neumann", Fondation Neumann, 4 mars-15 août 2004
180000
Louis-Léopold Boilly (1761-1845), La tendresse conjugale, huile sur panneau, signée, 52,5x43,5 cm 

Provenance:
- Vente [Jean-François] Pillot, ancien agent de change, Paris, 10-12 février 1818, n° 4 (190 francs, acquis par Laneuville)
- Collection Boilly, mentionné le 11 février 1819 dans l’inventaire après décès de sa seconde épouse, Adélaïde-Françoise-Julie Leduc ; vente Boilly, Paris, 13-14 avril 1829, n° 27
- Collection Paul Barroilhet, 1852
- Collection Charvet, 1898 (selon Harisse)
- Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 31 mai 1929, n° 2, ill, acquis par Léon Givaudan pour la somme de 152'960 francs
- Légué à son frère Xavier, puis par héritage jusqu'à ce jour

Expositions:
- Paris, Association des artistes. Explication des ouvrages de peinture, de la collection P. Barroilhet, exposés aux Galeries Bonne-Nouvelle au profit de la Caisse de secours et pensions de l’association, Cinquième exposition annuelle, 1852, n° 189
- Paris, ancien Hôtel de Sagan, Louis-Léopold Boilly, 1930, n° 30
- Genève, Musée Rath, Trésors des collections romandes (Ecoles étrangères), 1954, n°32

Bibliographie:
- peut-être H. Harrisse, L. L. Boilly, peintre, dessinateur et lithographe. Sa vie et son œuvre (1761-1845), Paris, 1898, p. 132, n° 531
- A. Mabille de Poncheville, Boilly, Paris, 1931, pp. 95-96, 144
- L. Hautecoeur, Les peintres de la vie familiale. Evolution d’un thème, Paris, 1945, p. 107
- J. S. Hallam, The genre Works of Louis-Léopold Boilly, University of Washington, 1979, p. 302

Parfois appelé Les heureux époux, Le bonheur du ménage et Neuvième mois, ce tableau est titré La tendresse conjugale dans le premier catalogue qui le mentionne, celui de la vente Pillot de 1819. La notice de ce catalogue le décrit ainsi : « Intérieur d’un appartement. On y voit une femme enceinte assise auprès de son mari qui a un bras passé sur son épaule ; ils semblent l’un et l’autre jouir des premiers signes de l’existence de leur enfant. Un chien, une table couverte de différens (sic) accessoires ajoutent à l’intérêt de cette composition qui est du meilleur temps du maître ». Il semble que ce soit Boilly lui-même qui l’ait acquis (par l’intermédiaire de l’expert Laneuville) à la vente Pillot, car le tableau est décrit, un an plus tard, dans l’inventaire après décès de la seconde épouse de l’artiste, comme « Une jeune femme assise à côté de son époux et lui faisant sentir l’enfant qu’elle porte dans son sein, tableau sur bois. »
Un dessin préparatoire au présent tableau, signé et daté 1807, est passé en vente chez Christie’s, Paris, 17 mars 2005, no. 437,(aujourd’hui dans la collection Joan Taub Ades à New York; cat. exp. The Age of Elegance. The Joan Taub Ades Collection, New York, The Morgan Library, 2011, no. 23), tandis que la composition a été gravée par François Le Villain en 1826.

Expertise: nous remercions Etienne Bréton et Pascal Zuber de leur aide apportée à la rédaction de cette notice. Le présent tableau, qu’ils datent de vers 1807-1810, sera inclus à leur catalogue raisonné de l’œuvre de Boilly


100000
Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), "Homme debout drapé pointant sa main droite vers un crâne ", sanguine sur papier, avec signature «fragonard» et inscription sur le montage «IL A ÉTÉ CE QUE JE SUIS : CE QU’IL EST JE LE SERAI BIENTÔT.» sur le montage , 43,5x30,5 cm (feuille)

Provenance :

- Camille Marcille, Paris (son étiquette, Lugt 605a, au dos du cadre avec le numéro manuscrit «513 »)
- François-Hippolyte Walferdin, sa vente, Paris, 12-16 avril 1880, n° 254
- collection Cahen d’Anvers, Paris
- acquis en 1922 par M. Givaudan, puis par héritage jusqu'à ce jour

Bibliographie:
- R. Portalis, Fragonard, sa vie, son œuvre, Paris, 1889, p. 315
- A. Ananoff, L’œuvre dessiné de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), Paris, II, 1963, no. 764 et III, 1968, p. 327

Ce dessin, dans un état de conservation remarquable, montre un homme pointant du doigt vers un crâne posé et philosophant sur la fragilité de la vie, comme indiqué par l’inscription sur le montage. Témoignage de son importance, le dessin a été gravé à la manière de sanguine et dans le même sens par Gilles Demarteau (1722-1776) sous le titre Pensez-y bien.

Comme souvent avec Fragonard, la datation de cette feuille n’est pas aisée. D’un côté, sa technique et son sujet le rapprochent d’un groupe d’académies masculines datant du séjour italien de l’artiste, de 1756 à 1761. Certains de ces dessins, en particulier trois aujourd’hui au Musée Atger à Montpellier (Ananoff, op. cit., I, 1961, nos. 241, 242 et 244), portent des inscriptions « fragonard » à la plume et encre noire qui sont similaires à celle, cette fois à la mine de plomb, visible sur la présente feuille. Mais celle-ci n’est pas une simple étude académique, l’artiste y a ajouté une dimension allégorique, absente des autres dessins du groupe qui sont avant tout des études de draperie. De plus, la sanguine y paraît appliquée avec plus de fluidité, les plis plus souples et moins cassants et les contrastes plus subtils. Enfin, la gravure de Demarteau date de manière sûre de 1772 ou 1773 et il paraît logique qu’elle ait été exécutée d’après une œuvre contemporaine de Fragonard et non d’après une réalisée plus de dix ans auparavant. D’ailleurs, les deux autres gravures de Demarteau d’après Fragonard, un Portrait de Bergeret de Grancourt et une Étude de femme, reproduisent des dessins généralement datés de 1770-72.

Le dessin a fait partie de deux des plus importantes collections de dessins de Fragonard formées au dix-neuvième siècle, celles de Camille Marcille (1816-1865) et de François-Hippolyte Walferdin (1795-1880).

220000
Hubert Robert (1733-1808), Paysans devant l'arc de Constantin, Rome, sanguine sur papier, signée, 39x52 cm

Provenance :

Anne-Gabrielle Soos, veuve de Hubert Robert, puis par descendance à sa nièce Charlotte Linussio, de qui acquis, en 1860, par

G.W. Riggs, puis par descendance à Mademoiselle de L ; sa vente, Paris, Galerie Charpentier, 22 juin 1933, no. 3, où acquis, par l’intermédiaire de Jacques Seligmann, par

Xavier Givaudan, puis par héritage jusqu’à ce jour

Expertise: nous remercions Sarah Catala d’avoir confirmé l’attribution de ce dessin sur la base d’une photographie digitale. Elle le date de 1763 environ
78000
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919), Paysage, 1905, huile sur toile, signée, 15x28 cm

Certificat: Wildenstein Plattner Institute, New York, avis d'inclusion au catalogue raisonné en préparation daté du 20 septembre 2018 (WPI no.18.09.20/20307; order 2132)

Provenance: Bernheim-Jeune, Paris, acquis de l'atelier de Renoir après 1919; Collection privée Suisse

Bibliographie: 

Guy-Patrice et Michel Dauberville, Michel Dauberville, Camille Fremontier-Murphy, Renoir, Catalogue raisonné des tableaux, pastels, dessins et aquarelles, édition Bernheim-Jeune, Paris, 2012, vol IV, p. 114, ill. no. 2857

Bernheim-Jeune, Albert André, Marc Edler, L'Atelier de Renoir, édition Alan Wofsy Fine Arts, 1989, ill. pl. 99, no. 320


En dépit de la renommée dont Pierre-Auguste Renoir jouit déjà de son vivant, l’artiste a toujours peint avec une certaine modestie et une grande exaltation.


"Pour moi, un tableau doit être une chose aimable, joyeuse et jolie, oui jolie ! Il y a assez de choses embêtantes dans la vie pour que nous n’en fabriquions pas encore d’autres."1

Ses toiles traduisent sa personnalité – gaie et enthousiaste –, fuient la mélancolie pour se rapprocher d’une réalité loin des mythes, ancrée dans la vie quotidienne.

Des trois périodes qui composent l'œuvre de Renoir, la dernière dite « nacrée » dans laquelle s’inscrivent les lots 834, 834A et 835, est celle de la consécration. Les formes voluptueuses enveloppées de lumière chatoyante émergent d’une atmosphère poudrée aux couleurs vibrantes. Alors que des marchands tels qu’Ambroise Vollard ou Paul Durand-Ruel font l’acquisition de certaines de ses huiles, d'autres sont exposées au Musée du Louvre.

À partir de 1890 l’artiste multiplie les séjours dans le Midi avant de s’installer définitivement à Cagnes en 1903. Cette retraite méditerranéenne est une période d’intense créativité pour Renoir. Tout ce qui l’entoure est une invitation à la création, à commencer par les paysages provençaux. Il peint une nature féerique aux contours flous semblant s’évaporer sous l’effet de la chaleur.

"J’aime les peintures qui me donnent envie de m’y promener si ce sont des paysages, de les caresser si ce sont des femmes." 2


(1) Alberto Martini, Pierre-Auguste Renoir, Paris : Hachette, 1966, p. 3

(2) Ibid.,p. 6



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120000
Henri Baptiste Lebasque (1865-1937), "Femme en chemise accroupie sur un fauteuil", huile sur papier marouflé sur carton, signée, 48,5x49 cm
Provenance:
- Paul Martin, commissaire-priseur, Versailles, vente du 26.11.1967, lot n° 86;
- collection privée, Suisse; acquis le 26.11.1967 et resté dans la famille jusqu'à ce jour
Bibliographie: Bazetoux, Denise, Henri Lebasque, Catalogue raisonné, n° 787, p. 217 

30000
Henri Le Sidaner (1862-1939)Les Arbres de la rive, Quimperlé, 1923, huile sur toile, signée, 92x112 cm
L'oeuvre a été peinte à Versailles pendant l'hiver 1922-1923, d'après des études rapportées de Quimperlé en octobre-novembre 1922
Expertise: 
- certificat n° LS 482 de Monsieur Yann Farinaux-Le Sidaner confirmant l'authenticité de l'oeuvre, Paris, le 23 décembre 2014
Provenance: 
- Galerie Georges Petit, Paris (livré par H. Le Sidaner en mars 1923 pour 5000 frs)
- collection Boghos Nubar Pacha; l'oeuvre est restée dans la famille jusqu'à ce jour
Exposition:
- Galerie Georges Petit, Paris, Exposition Henri Martin, Ernest Laurent, Henri Le Sidaner, 10.3-31.3.1923, n° 45
 Bibliographie: 
- Mauclair, Camille, Henri Le Sidaner, Ed. Galeries Georges Petit, Paris, 1928, repr. p. 155
- Farinaux-Le Sidaner, Yann, Le Sidaner. L'oeuvre peint et gravé, Ed. André Sauret, Paris, 1989, cat. n° 497, repr. p. 193
300000
William Bouguereau (1825-1905), "Pêcheuse", huile sur toile, signée et datée 1890, 157x89 cm
Provenance:
- vendu directement par l'artiste à Tooth & Sons, Londres, 28 juillet 1890 (15'000 F), reçu par Tooth & Sons le 17 novembre 1890, inv. n° 1033
- vendu par Tooth & Sons à M. Cameron, 21 avril 1891
- vente Cornette de Saint-Cyr, Hôtel Drouot, 25 novembre 1985, (785'000 F)
- galerie Gismondi, Paris
- collection Henri-Ferdinand Lavanchy, Château de Bonmont (acquis en 1985 ou 1986)

Bibliographie:
- Tooth & Sons, Londres, Sales Register, année 1890, compte de William Bouguereau
- Marius Vachon, William Bouguereau, éd. Lahure, Paris, 1900, p. 157
- Braun & Clément, Oeuvres choisies des maîtres anciens et modernes, catalogue illustré, s.l.n.d., n° 3733
- Mark Steven Walker, William Bouguereau - A Summary Catalogue of the Paintings, éd. Borghi & Co, New York, 1991, p. 73
- catalogue raisonné Damien Bartoli et Frederick Ross, n° 1890/13, pp. 268-269.

William Bouguereau, formé chez François-Edouard Picot (1786-1868) lui-même élève de Jacques-Louis David (1748-1825), est le dernier grand représentant de l'Académisme français.
Son art, très naturaliste, à la touche imperceptible, basé sur un dessin minutieux et une composition rigoureuse, porte à son paroxysme les recherches esthétiques du courant académique. Si les thèmes de ses peintures sont multiples, s'inspirant de la mythologie ou de l'histoire antique, mais aussi du pittoresque campagnard ou exotique, son sujet de prédilection reste, encore et toujours, l'éternel féminin.
Ne se ralliant pas aux nouvelles voies ouvertes par Cézanne et les impressionnistes, Bouguereau resta fidèle jusqu'au bout au goût classique inauguré par David.
Injustement oubliée pendant presque deux générations, l'excellence picturale de Bouguereau a été redécouverte grâce à une importante rétrospective organisée au Petit Palais, à Paris, en 1984. Aux Etat-Unis, l'artiste est défendu et revalorisé grâce au travail de l'Art Renewal Center, fondé en 2000 par Fred Ross.
300000
Auguste Matisse (1866-1931), "Beyrouth", huile sur toile, signée, située et datée 1919, 55,5x91,5 cm
22000

George Alfred Bottini (1874-1907), Elégante en noir au bar, 1898, aquarelle et crayon de graphite sur papier, signée et datée, 27x18,5 cm (à vue)

10000