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CHF 3 000-5 000.-
CHF 3 000.-
Olga Alexandrovna Romanov, Grande-Duchesse de Russie (1882-1960): 40 lettres et 6 cartes postales écrites en français entre 1920 et 1925 de la soeur du tsar Nicolas II à son précepteur genevois Ferdinand Thormeyer.

Molly de Balkany a acheté ce lot à l'Hôtel des Ventes de Genève en décembre 2010 lors de la grande vente de manuscrits de la famille impériale de Russie. Passionnée d'histoire et d'aventure humaine, elle a acquis cet ensemble de lettres parce que l'histoire de l'exil d'une femme de la famille impériale l'émouvait tout spécialement et qu'elle avait conscience que ces documents constituait un témoignage exceptionnel de l'Histoire après la révolution bolchévique.

M. Thormeyer s’est occupé des enfants du tsar Alexandre III de 1886 à 1899. La Grande Duchesse lui raconte comment elle a quitté, avec son mari Nikolaj Kulikovsky et ses 2 enfants en bas âge, la terre de Russie qu’elle adore (elle ramasse symboliquement une motte de terre avant de passer la frontière – lettre de février 1920) et comment elle a trouvé refuge au Danemark, au Palais de Hvisdöre, près de sa mère, l'impératrice douairière Maria Fedorovna, à laquelle elle prodigue des soins quotidiens.

La vie de la Grande Duchesse est totalement bouleversée : elle connaît pour la première fois des soucis financiers, doit élever seule ses enfants et s’occuper de sa mère vieillissante.

Dans cette situation difficile, Olga fait preuve d’une incroyable énergie. Elle se démène sur tous les fronts : elle gagne de l’argent en vendant ses aquarelles et en publiant des livres pour enfants en Angleterre. Parallèlement, elle consacre toute l’énergie qui lui reste pour faire parvenir, avec l'aide de Ferdinand Thormeyer, délégué à la Croix-Rouge, de l’argent et des cadeaux à ses anciens compatriotes.

Compléments d'informations

En 1918, le règne des Romanov sur l’Empire de Russie
depuis plus de 300 ans s’éteint avec l’assassinat, par
les bolchéviks, du Tsar Nicolas II, de la Tsarine Alexandra
Fedorovna, de leurs quatre filles et du Tsarévitch Alexis
âgé alors de 14 ans. Tous les membres de la dynastie
qui survivront à ce tragique événement seront contraints
à l’exil. C’est à la lumière de ce contexte historique
dramatique qu’il faut considérer l’importance des objets
de M. Ferdinand Thormeyer, précepteur de Nicolas II
enfant et de ses frères et soeurs. En 2010, nous avions
mis à l’encan une grande partie de la correspondance
entre les derniers membres de la famille impériale et
Ferdinand Thormeyer, avant et après la Révolution de
1917, ainsi que quelques souvenirs impériaux que ce
Carougeois à la Cour de Russie avait reçus en présent.
Aujourd’hui, de nouveaux objets ont été retrouvés
par les descendants de Ferdinand Thormeyer, ainsi
que quelques lettres de la Grande Duchesse Xénia
Alexandrovna et de la Grande Duchesse Olga Alexandrovna, soeurs du dernier tsar
de toutes les Russies: ce sont les lots 203 à 212 du présent catalogue, p.53 à 58.
Brève biographie de M. Thormeyer:
1876: Ferdinand Thormeyer, originaire de Carouge à Genève, arrive en Russie par
amour de ce pays pour y dispenser un enseignement généraliste en langue française
aux enfants de familles nobles russes. Il obtient ses diplômes d’enseignement auprès
des autorités militaires et impériales avant d’être mandaté par l’Empereur Alexandre
III pour s’occuper de ses enfants.
1886: Ferdinand Thormeyer (1858-1944), 28 ans, est nommé professeur de langue
et de littérature françaises auprès des enfants de l’Empereur Alexandre III de Russie.
Il dispense 3 ans de cours aux Tsarévitch Nicolaï Alexandrovitch qui sera sacré
Empereur en 1896, et au Grand Duc Georges Alexandrovitch.
1889-1902: Ferdinand Thormeyer s’occupe de l’éducation, en tant que gouverneur,
de Xénia Alexandrovna, Mikhaïl Alexandrovitch et Olga Alexandrovna, avec lesquels il
entretient des liens d’affection très étroits et correspond de manière soutenue jusqu’à
la fin de leur vie.
En 1918, le règne des Romanov sur l’Empire de Russie
depuis plus de 300 ans s’éteint avec l’assassinat, par
les bolchéviks, du Tsar Nicolas II, de la Tsarine Alexandra
Fedorovna, de leurs quatre filles et du Tsarévitch Alexis
âgé alors de 14 ans. Tous les membres de la dynastie
qui survivront à ce tragique événement seront contraints
à l’exil. C’est à la lumière de ce contexte historique
dramatique qu’il faut considérer l’importance des objets
de M. Ferdinand Thormeyer, précepteur de Nicolas II
enfant et de ses frères et soeurs. En 2010, nous avions
mis à l’encan une grande partie de la correspondance
entre les derniers membres de la famille impériale et
Ferdinand Thormeyer, avant et après la Révolution de
1917, ainsi que quelques souvenirs impériaux que ce
Carougeois à la Cour de Russie avait reçus en présent.
Aujourd’hui, de nouveaux objets ont été retrouvés
par les descendants de Ferdinand Thormeyer, ainsi
que quelques lettres de la Grande Duchesse Xénia
Alexandrovna et de la Grande Duchesse Olga Alexandrovna, soeurs du dernier tsar
de toutes les Russies: ce sont les lots 203 à 212 du présent catalogue, p.53 à 58.
Brève biographie de M. Thormeyer:
1876: Ferdinand Thormeyer, originaire de Carouge à Genève, arrive en Russie par
amour de ce pays pour y dispenser un enseignement généraliste en langue française
aux enfants de familles nobles russes. Il obtient ses diplômes d’enseignement auprès
des autorités militaires et impériales avant d’être mandaté par l’Empereur Alexandre
III pour s’occuper de ses enfants.
1886: Ferdinand Thormeyer (1858-1944), 28 ans, est nommé professeur de langue
et de littérature françaises auprès des enfants de l’Empereur Alexandre III de Russie.
Il dispense 3 ans de cours aux Tsarévitch Nicolaï Alexandrovitch qui sera sacré
Empereur en 1896, et au Grand Duc Georges Alexandrovitch.
1889-1902: Ferdinand Thormeyer s’occupe de l’éducation, en tant que gouverneur,
de Xénia Alexandrovna, Mikhaïl Alexandrovitch et Olga Alexandrovna, avec lesquels il
entretient des liens d’affection très étroits et correspond de manière soutenue jusqu’à
la fin de leur vie.
Pour plus d'informations, merci de consulter les textes qui lui sont consacrés aux pages des lots concernés dans le catalogue.