En
1918, le règne des Romanov sur l’Empire de Russie
depuis plus de 300 ans s’éteint avec l’assassinat, par
les bolchéviks, du Tsar Nicolas II, de la Tsarine Alexandra
Fedorovna, de leurs quatre filles et du Tsarévitch Alexis
âgé alors de 14 ans. Tous les membres de la dynastie
qui survivront à ce tragique événement seront contraints
à l’exil. C’est à la lumière de ce contexte historique
dramatique qu’il faut considérer l’importance des objets
de M. Ferdinand Thormeyer, précepteur de Nicolas II
enfant et de ses frères et soeurs. En 2010, nous avions
mis à l’encan une grande partie de la correspondance
entre les derniers membres de la famille impériale et
Ferdinand Thormeyer, avant et après la Révolution de
1917, ainsi que quelques souvenirs impériaux que ce
Carougeois à la Cour de Russie avait reçus en présent.
Aujourd’hui, de nouveaux objets ont été retrouvés
par les descendants de Ferdinand Thormeyer, ainsi
que quelques lettres de la Grande Duchesse Xénia
Alexandrovna et de la Grande Duchesse Olga Alexandrovna, soeurs du dernier
tsar
de toutes les Russies: ce sont les lots 203 à 212 du présent catalogue,
p.53 à 58.
Brève biographie de M. Thormeyer:
1876: Ferdinand Thormeyer, originaire de Carouge à Genève, arrive en Russie
par
amour de ce pays pour y dispenser un enseignement généraliste en langue
française
aux enfants de familles nobles russes. Il obtient ses diplômes
d’enseignement auprès
des autorités militaires et impériales avant d’être mandaté par l’Empereur
Alexandre
III pour s’occuper de ses enfants.
1886: Ferdinand Thormeyer (1858-1944), 28 ans, est nommé professeur de
langue
et de littérature françaises auprès des enfants de l’Empereur Alexandre III
de Russie.
Il dispense 3 ans de cours aux Tsarévitch Nicolaï Alexandrovitch qui sera
sacré
Empereur en 1896, et au Grand Duc Georges Alexandrovitch.
1889-1902: Ferdinand Thormeyer s’occupe de l’éducation, en tant que
gouverneur,
de Xénia Alexandrovna, Mikhaïl Alexandrovitch et Olga Alexandrovna, avec
lesquels il
entretient des liens d’affection très étroits et correspond de manière
soutenue jusqu’à
la fin de leur vie.
En 1918, le règne des Romanov sur l’Empire de Russie
depuis plus de 300 ans s’éteint avec l’assassinat, par
les bolchéviks, du Tsar Nicolas II, de la Tsarine Alexandra
Fedorovna, de leurs quatre filles et du Tsarévitch Alexis
âgé alors de 14 ans. Tous les membres de la dynastie
qui survivront à ce tragique événement seront contraints
à l’exil. C’est à la lumière de ce contexte historique
dramatique qu’il faut considérer l’importance des objets
de M. Ferdinand Thormeyer, précepteur de Nicolas II
enfant et de ses frères et soeurs. En 2010, nous avions
mis à l’encan une grande partie de la correspondance
entre les derniers membres de la famille impériale et
Ferdinand Thormeyer, avant et après la Révolution de
1917, ainsi que quelques souvenirs impériaux que ce
Carougeois à la Cour de Russie avait reçus en présent.
Aujourd’hui, de nouveaux objets ont été retrouvés
par les descendants de Ferdinand Thormeyer, ainsi
que quelques lettres de la Grande Duchesse Xénia
Alexandrovna et de la Grande Duchesse Olga Alexandrovna, soeurs du dernier
tsar
de toutes les Russies: ce sont les lots 203 à 212 du présent catalogue,
p.53 à 58.
Brève biographie de M. Thormeyer:
1876: Ferdinand Thormeyer, originaire de Carouge à Genève, arrive en Russie
par
amour de ce pays pour y dispenser un enseignement généraliste en langue
française
aux enfants de familles nobles russes. Il obtient ses diplômes
d’enseignement auprès
des autorités militaires et impériales avant d’être mandaté par l’Empereur
Alexandre
III pour s’occuper de ses enfants.
1886: Ferdinand Thormeyer (1858-1944), 28 ans, est nommé professeur de
langue
et de littérature françaises auprès des enfants de l’Empereur Alexandre III
de Russie.
Il dispense 3 ans de cours aux Tsarévitch Nicolaï Alexandrovitch qui sera
sacré
Empereur en 1896, et au Grand Duc Georges Alexandrovitch.
1889-1902: Ferdinand Thormeyer s’occupe de l’éducation, en tant que
gouverneur,
de Xénia Alexandrovna, Mikhaïl Alexandrovitch et Olga Alexandrovna, avec lesquels
il
entretient des liens d’affection très étroits et correspond de manière
soutenue jusqu’à
la fin de leur vie.
Pour plus d'informations, merci de consulter les textes qui lui sont
consacrés aux pages des lots concernés dans le catalogue.